Marc Fiorentino a consacré sa chronique lundi matin sur BFM à la Une du Parisien – Aujourd’hui en France qui titre lundi 5 mars 2012, « l’exode fiscale de ces Français qui cherchent à quitter la France »
Marc Fiorentino : c’est toujours difficile d’évaluer ce phénomène. On ne parle que de quelques centaines voir de quelques dizaines de milliers de personnes qui réfléchissent seulement à aller s’installer en Belgique principalement ou en Suisse par exemple pour échapper à la pression fiscale.
Mais c’est quand même une réalité il faut le dire que les plus grosses fortunes se sont déjà exilées depuis longtemps ou se sont organisées pour limiter la pression fiscale. Ce qui est nouveau aujourd’hui, c’est que ce ne sont pas les très riches comme les appellent la gauche qui cherchent à partir mais plutôt des entrepreneurs ou des gens qui sont en phase de constitution de patrimoine et non pas des très riches, des très grosses fortunes.
« Que des footballeurs, des acteurs, des chanteurs gagnent
des millions d’euros ne pose absolument pas de problème ».
BFM : J’ai l’impression que j’entends cela depuis 20 ans . Et ce que ce n’est pas simplement un argument électoral ?
Vous avez raison, mais la réalité c’est que la proposition de François Hollande et sa taxation à 75% des très hauts revenus n’a fait qu’accélérer la prise de conscience que les Français avaient un problème majeur de rapport à l’argent et à la réussite. Que des footballeurs, des acteurs, des chanteurs gagnent des millions d’euros ne pose absolument pas de problème. Mais qu’un entrepreneur, je dis bien un entrepreneur , je ne dis pas un grand patron, un entrepreneur qui crée des emplois gagne de l’argent, ça c’est la curée.
Et d’ailleurs le cas avec le gouvernement actuel, c’est pas un problème François Hollande, c’est le cas avec le gouvernement actuel qui a fait exploser tant la fiscalité du travail que la fiscalité de l’épargne.
BFM : La justice sociale est au cœur du débat électoral ..
Vous avez raison mais ce n’est qu’en créant de la richesse que l’on peut la redistribuer, ce n’est pas en la détruisant. Ce que je crains ce n’est pas tant l’exil fiscal celui là ne me fait pas peur que l’exil de l’énergie et des jeunes entrepreneurs . Ce n’est pas une question de fiscalité c’est une question d’état d’esprit. La France a développé depuis plusieurs années une mentalité anti-business et cela ne va pas s’arranger quel que soit le candidat qui sera élu en mai.
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