Nicolas Sarkozy était l’invité lundi 12 mars de l’émission de TF1 «Parole de candidat».
Les candidats à l’élection présidentielle multiplient les interventions télévisées avant que la règle de l’égalité du temps de parole entre tous les candidats à la présidentielle ne s’impose à partir du 20 mars prochain.
Quatorze Français ont interrogé le candidat UMP sur les thèmes de sa campagne électorale.
Puis Nicolas Sarkozy a répondu aux questions de cinq journalistes.
La question de la renégociation du traité de Schengen évoquée dimanche à Villepinte a été largement détaillée par le président-candidat.
Nicolas Sarkozy a dénoncé la position de son adversaire socialiste « Je demeure un européen convaincu. Si nous avons voulu Shengen, c’est pour que l’Europe nous défende » a déclaré Nicolas Sarkozy
Le président-candidat est revenu sur la trop grande perméabilité des frontières et notamment entre la Grèce et la Turquie qui permet l’accès à l’Europe sans aucun contrôle ensuite.
La question des déséquilibre des comptes sociaux a ensuite été abordée.
« Il y a deux France que j’essaie de réconcilier. J’essaie de m’adresser à ces deux moitiés » Nicolas Sarkozy a prôné l’ »European Buy Act » à l’image des Etats Unis.
La question des parrainages a été évoquée par Nicolas Sarkozy qui s’est dit confiant pour pouvoir déposer les 500 parrainages au Conseil Constitutionnel cette semaine .
Le candidat a souhaité que la candidate du Front national puisse être présente à l’élection présidentielle sinon ce serait « un problème » a t-il dit.
« Je ne savais pas que vous étiez
la porte-parole du fils de Kadhafi »
La journaliste Laurence Ferrari a interrogé Nicolas Sarkozy sur l’information de Médiapart concernant un éventuel financement de sa campagne présidentielle de 2007 par l’ancien dictateur Mouammar Kadhafi.
Nicolas Sarkozy a répondu à Laurence Ferrari « Je ne savais pas que vous étiez la porte-parole du fils de Kadhafi, franchement, je vous ai connue dans un meilleur rôle ».
« M. Kadhafi, qui est connu pour dire n’importe quoi, avait même dit qu’il y avait des chèques!
Eh bien que son fils les produise! » a ajouté Nicolas Sarkozy.
Le président candidat a précisé « C’est grotesque et je suis désolé que sur une grande chaîne comme TF1, on doive m’interroger sur les déclarations de M. Kadhafi ou de son fils », Saïf al islam.
« Quand on cite M. Kadhafi, qui est mort, son fils, qui a du sang sur les mains, qui est un régime de dictateurs, d’assassins, dont la crédibilité est zéro (…) franchement, je pense qu’on est assez bas dans le débat politique » a-t-il regretté en s’adressant à Laurence Ferrari.
La première question d’une jeune femme du panel des Français, Sandrine concerne le pouvoir d’achat et l’augmentation du prix de l’essence.
Nicolas Sarkozy lui répond « en vérité », la France, de tous les pays d’Europe, a vu son pouvoir d’achat augmenter de 1,4% chaque année.
Les arguments développés dans l’émission de France 2 « Des paroles et des actes » jeudi, ont été repris.
Interrogé sur la flambé des prix des carburants, Nicolas Sarkozy a déclaré « Bloquer le prix de l’essence. Mais de qui se moque-t-on ? » a tt-il lancé en annonçant vouloir faire « jouer la concurrence » entre les différentes stations essence.
Puis la question du nucléaire a été abordée « Jamais je ne remettrai en cause le nucléaire ».
La deuxième personne appartenant au panel choisi par TF1 estime payer trop de charges.
Un entrepreneur de banlieue considère que le candidat « ne valorise pas la banlieue ». « Ces jeunes là, vous ne leur faites pas confiance » déplore t-il.
Il ajoute à propos de l’ANRU ( rénovation) « Ce n’est pas avec un coup de peinture » que les problèmes disparaissent estime t-il.
Les internats d’excellence, créés pour les jeunes méritants de banlieue sont évoqués par Nicolas Sarkozy.
Le jeune entrepreneur estime ++ »On fait partie de cette deuxième France »++
Le président candidat fait état de sa politique de chasse aux dealers.
La question suivante porte sur l’éducation qui est posée par une femme.
Nicolas Sarkozy a rapellé ses propositions sur l’école citées à Montpelllier la semaine passée lors d’un meeting et a souligné l’importance plus longue de l’enseignant à l’école (26 heures), avec, en contrepartie une rémunération plus importante.
(….)La proposition de taxation de 75% des revenus les plus hauts par François Hollande s’appliquant au salaire des footballeurs est posée via internet à Nicolas Sarkozy :
« Je trouve qu’il y a beaucoup d’abus dans le foot, ou dans la finance » a estimé Nicolas Sarkozy.
« Je ne veux pas que l’on fasse fuir les talents de France (…) je veux que l’on récompense le talent, du mérite » ajoute le candidat.
« Je veux que fiscalité et nationalité soit liée » poursuit le candidat UMP qui est relancé par Laurence Ferrari « C’est ce que proposait Jean-Luc Mélenchon« .
Nicolas Sarkozy lui répond « Oh ben vous lui enverrez une petite carte ».
Le candidat président précise « Tout exilé fiscal parti à l’étranger dans le but d’échapper à la fiscalité (…) on lui fera payer la différence ».
La prochaine question concerne le logement posée par un jeune homme au chômage.
Nicolas Sarkozy estime qu’il faut organiser l’offre et la demande sur la question du logement.
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