Invité jeudi 15 mars 2012, dans l’émission de France 2 «Des paroles et des actes» François Hollande candidat PS à l’élection présidentielle, pour la dernière émission politique avant le respect du temps de parole strictement égal pour chacun des candidats à compter du 19 mars.
Interrogé sur les sondages à la baisse, avec un écart qui s’affaiblit avec son rival UMP, François Hollande a déclaré « Je me prépare depuis de longs mois. Je travaille, je ne sors pas de la ligne que je me suis donné ».
Le candidat a ajouté « Je ne me suis jamais illusionné » sur les chiffres des sondages. « Le premier tour n’est jamais donné » et a précisé « connaître la vie politique » du pays.
François Hollande « L’attente d’un changement est fort » il faut redonner confiance aux Français et « redresser » le pays (…) « ce qui compte, c’est de gagner l’élection ».
En ce qui concerne le taux d’imposition à 75 %, le candidat PS a déclaré il « faut envoyer un signal, ceux qui s’octroieront des revenus supérieurs à un million d’euros seront taxés ».
Il précise « l’objectif n’est pas de récupérer les recettes, car 3.000 contribuables sont concernés ».
Cette proposition de taxation des plus hauts revenus va représenter « 100 millions d’euros de recettes »
« Je rétablirai l’impôt sur la fortune »
Pour François Hollande « Les Français veulent une autre manière de diriger le pays » (…) « nous avons vécu dans l’excès pendant cinq ans ».
Une question porte sur le candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon: « Le candidat Front de gauche à la présidentielle a-t-il été sous-estimé ? François Hollande répond « Je connais bien Jean-Luc Mélenchon, il a une fonction tribunicienne, au meilleur sens du terme. Mais mon objectif est d’être le prochain président et au vu des premières tendances j’ai plus de chances que lui ».
Il ajoute que Mélenchon a « besoin de rassembler la France. Compte tenu de ma position, j’ai le devoir de ne rien faire qui puisse brutaliser le pays ».
François Hollande a également été interrogé sur la question du Halal et a estimé qu' »il doit y avoir des règles d’abattage et des mesures de sécurité » et a rappelé vouloir plutôt « régler les problèmes sans les créer ».
Volet économique- François Lenglet, journaliste économique revient sur le besoin de 49 milliards d’euros nécessité par le programme de François Hollande et souligne l’absence d’économie proposé par le candidat socialiste par rapport aux autres pays européens.
Question de François Lenglet « Est-ce une facilité de se reposer quasi-exclusivement sur les impôts? »
Le journaliste précise « il faut trouver 50 milliards, la dépense publique sera augmentée à 1% ». Le programme de la droite représente 0, 4% de hausse ».
François Hollande répond à propos de la dépense publique, qu’il « stabilisera » les effectifs de la fonction publique, sans toucher aux dépenses de santé. Les dépenses sur l’éducation, la justice, la sécurité seront préservées. Pour les autres branches, il faudra prévoir « des efforts à faire » a précisé le candidat socialiste à l’élection présidentielle.
En troisième partie d’émission, le secrétaire général de l’UMP, Jean François Copé est invité au débat.
Jean François Copé s’adressant à François Hollande « Vous êtes un peu comme une anguille vous dites à chacun ce qu’il a envie d’entendre » Afghanistan, nucléaire, Hollande « nous voulons faire monter les énergies renouvelables ».
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