François Hollande était samedi au Cirque d’hiver à Paris, devant des leaders sociaux-démocrates européens réunis à Paris.
Après plusieurs refus de dirigeants européens de recevoir François Hollande, le candidat socialiste à l’Elysée devait rassurer et montrer qu’il n’était pas «isolé» en Europe pour renégocier le pacte de stabilité comme il le souhaite.
François Hollande a de nouveau affirmé samedi son engagement à renégocier le traité budgétaire européen qui vient d’être signé mais qui n’est pas ratifié.
Le candidat socialiste a par ailleurs évoqué des pistes pour «réorienter l’Europe».
Celles-ci n’ont pas toutes pour l’heure, le soutien de ses alliés de gauche en Europe.
Hollande a déclaré samedi «On me dira, à la veille d’une élection présidentielle en France : mais comment allez-vous faire si vous êtes élu ? Vous vous trouverez peut-être seul ? C’est possible, dans un premier temps..mais je ne suis pas seul».
Il a précisé «Je ne suis pas seul parce qu’il y a le mouvement progressiste en Europe. Je ne serai pas seul parce qu’il y aura le vote du peuple français qui me donnera mandat. Je ne serai pas seul parce qu’il y aura des alliés, qui ne seront pas tous progressistes».
Hollande a ensuite attaqué Sarkozy «J’ai vu la ++Sainte Alliance++ qui se serait organisée», a-t-il dit amusé en faisant référence aux nombreux dirigeants européens d’Angela Merkel, au Premier ministre britannique David Cameron et à Silvio Berlusconi soutenant la candidature de Nicolas Sarkozy.
‘C’est le droit des dirigeants conservateurs de se retrouver
à la veille d’une échéance importante en France »
«Il y a quelque chose de touchant à voir tous ces dirigeants conservateurs venir en aide au candidat de droite en France. Il en avait peut-être bien besoin » a déclaré F. Hollande.
Et d’ajouter « C’est le droit des dirigeants conservateurs de se retrouver à la veille d’une échéance importante en France. Et c’est le devoir des progressistes aussi, en Europe, d’être ensemble aujourd’hui pour porter le même message, celui d’un changement en Europe», a poursuivi Hollande.
Sans jamais nommer N.Sarkozy, F. Hollande a lancé «Ma détermination sera entière, contrairement à celui qui annonce d’emblée vous le reconnaîtrez qu’il quittera la table des négociations s’il n’est pas suivi» à propos du traité de Schengen.
F. Hollande a indiqué qu’il mettra toute sa «détermination non pas à quitter la table des négociations, mais à y rester tout le temps nécessaire pour obtenir la croissance, l’emploi, le développement, le progrès.»
L’idée de «project bonds», obligations émises par la Banque centrale européenne que refusent conservateurs et démocrates allemands, est l’une des piste du candidat PS pour relancer la croissance et l’investissement en France.
Hollande précise «non pas pour mutualiser les dettes souveraines, mais pour financer de nouveaux projets de développement».
Autre sujet sensible avec Berlin, Hollande souhaite une évolution du mandat de la BCE, et a déclaré à ce titre : «Stabiliser les prix: c’est fait. Lutter contre la spéculation : il y a encore à faire. Et, surtout, agir pour la croissance »
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