Nathalie Laurent, la directrice artistique de la fiction de TF1, a évoqué les axes de production de la première chaîne en matière de séries et de feuilletons dans un entretien à 20 Minutes lors du Festival de fiction TV de La Rochelle. Extrait.
Le Festival TV fiction de La Rochelle (…) C’est un moment unique dans l’année, important, qu’on attend avec impatience parce que ça nous permet de rencontrer des gens en dehors de la tour [la tour Bouygues, siège de TF1]. On n’est pas en concurrence. Il y a de la place pour toutes les chaînes car chacun a ses cibles, son public.
« Ce n’est pas un gros mot populaire »
A la question +++êtes-vous d’accord avec Antoine de Caunes, le président du Jury, pour qui le créneau de TF1 c’est la fiction «classique et populaire»?+++ Nathalie Laurent répond :
Ce n’est pas un gros mot populaire. Oui, nous sommes une chaîne fédératrice et, oui, à TF1 on ne fait pas des films pour soi mais pour le public le plus large possible. Nous, on ne travaille que pour le public.
Vous avez présenté de nouvelles séries, de nouveaux héros en devenir, c’est pour remplacer un «Joséphine ange gardien» vieillissant et aux audiences en baisse?
Il faut quand même se rappeler l’audace que c’était, à l’époque, de dire: on va lancer une série avec un ange gardien et on va prendre Mimie Mathy.
C’était quand même une idée merveilleuse, super-moderne et on ne peut pas tout jeter tant que le public reste. «Joséphine» a eu en face la concurrence diabolique de «L’Amour est dans le Pré» ou le démarrage de «Castle» mais les prochains épisodes retrouveront leur public normal.
Comme «Une famille formidable», qui a tout de même vingt ans, cela fait partie de ce que j’appelle les doudous de la chaîne, ils font partie de la famille.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|