Après avoir découvert que l’homme de 47 ans qui a avoué avoir enlevé puis étranglé Marie-Christine Hodeau avait déjà été condamné pour une agression sexuelle, puis libéré pour bonne conduite en 2007, Frédéric Lefebvre s’interroge pour savoir si on ne doit pas « enfin décider la mise en oeuvre de la castration chimique pour ce type d’individu» déclare-il dans un communiqué.
Le porte-parole de l’UMP réclame la plus grande transparence concernant « l’application des mesures de suivi des criminels sexuels».
Le procureur d’Evry rappelle que pour l’heure, aucun élément ne permet d’affirmer que la joggeuse ait été victime de violences sexuelles.
Ainsi le débat sur les décisions de juges d’application des peines, jugées parfois trop laxistes, refait surface.
S’exprimant devant les préfets, le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux a évoqué «les juges d’application des peines qui ont pris la décision de libération conditionnelle» du suspect interpelé. Ajoutant que « l’assassinat (…) aurait pu être évité».
Christophe Régnard, président de l’Union syndicale des magistrats (USM) a estimé ces propos «scandaleux» et a affirmé que ces collègues magistrats ont «appliqué la loi», en rappelant que « Rachida Dati, n’a cessé de dire qu’il fallait aménager les peines au maximum pour vider les prisons, et assurer le suivi des personnes à l’extérieur».
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