La filiale Roumaine de Renault a plus que doublé ses ventes en juin alors que dans le même temps les immatriculations des marques françaises ont reculé dans une fourchette comprise entre 7 % et à 11 %.
François Roudier, porte-parole du CCFA, comité des constructeur français d’automobile, a livré son analyse jeudi sur BFM Radio.
François Roudier : « Sur les six premiers mois de l’année, les marques françaises limitent les dégâts : Renault gagne 8 %, Peugeot 10 % et Citroën reste stable, alors que les constructeurs étrangers affichent des résultats plus contrastés » .
Il ajoute « Dans ce tableau, Dacia fait figure d’exception. En 5 ans, la marque est devenue un phénomène de mode. Ce mouvement a pris toute son ampleur avec la commercialisation de la Sandéro.
Mais aujourd’hui, Dacia ne se résume plus à deux modèles mais offre une gamme de sept véhicules. Cet élargissement a obligé Renault a revoir sa stratégie et à créer un propre réseau de distribution dédié à sa filiale.
Cette indépendance est aussi valable lors des salons automobiles. Depuis le salon de Genève en mars, les marques Renault et Dacia exposent sur des stands différents et éloignés l’un de l’autre.
Si cette volonté d’autonomie est visible en Europe occidentale et dans les pays d’Afrique du Nord, Dacia reste le cheval de Troyes de Renault dans le reste du monde où Logan, Sandero ou encore Duster restent commercialisés sous la marque Renault. Des voitures low-cost chez nous qui doivent permettre à Renault de s’imposer dans les pays émergents… » a déclaré François Roudier.
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