En déplacement lundi en Auvergne le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a conclu sa visite par une
Courte prise de parole devant des élus de la région en mettant l’accent sur la gravité de la dette.
Dans une salle communale de la petite ville de Coudes (Puy-de-Dôme), à 30 km au sud de Clermont-Ferrand, le Premier ministre a déclaré devant une près de 200 maires et élus :
« La dette est un facteur grave, car il n’est pas acceptable que le premier budget de la France soit le remboursement des intérêts de cette dette. Si nous ne disons pas stop, la situation ne fera que se dégrader. Qui paiera la facture? Les jeunes générations » a-t-il indiqué.
« Je ne veux pas être le Premier ministre
du tournant de l’austérité »
Le Premier ministre a ajouté « Nous avons décidé de réagir. Pouvons-nous le faire? Oui, nous le pouvons. Nous ne sommes pas en situation de surendettement. Le fait de réduire les déficits c’est pour garder notre indépendance » a-t-il précisé.
Jean-Marc Ayrault a pris l’exemple d’un ménage déclaré en surendettement qui devait se plier à la volonté de la Banque de France.
Le chef du gouvernement a estimé, outre l’existence de cette dette colossale, que « la croissance est trop faible ».
« Vous avez voté pour des dépenses prioritaires, pour l’éducation, la recherche, l’emploi, la santé, la sécurité et la justice. Nous avons un triple défi: réduire la dette, investir dans les dépenses d’avenir, s’engager dans des réformes de structures », a-t-il précisé.
« Je ne veux pas être le Premier ministre du tournant de l’austérité. Je vous demande de vous engager pour les valeurs de l’effort et dans la justice » a ajouté le chef du gouvernement.
Jean-Marc Ayrault a souligné l’importance de tels déplacements comme celui de ce jour « Je rencontre des Françaises et des Français comme les autres. Pour moi, il est important et nécessaire de ne pas rester enfermé dans les bureaux de Matignon, mais d’aller sur le terrain rencontrer ces hommes et ces femmes, ces citoyens engagés pour écouter leurs interrogations, leurs souffrances, leurs doutes », a-t-il poursuivi.
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