Dimanche après-midi un nouveau bilan publié par le Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (ECDC) à Stockholm fait état de 22 morts en Europe.
Ce chiffre a été confirmé par Reinhard Burger, président de l’institut de veille sanitaire allemand Robert-Koch (RKI), qui accompagnait M. Bahr à Hambourg.
Au total selon l’ECDC, dans les pays membres de l’Union européenne, 1.605 cas de contamination par une forme rare de la bactérie Escherichia coli entérohémorragique (Eceh) ont été recensés et 658 autres cas présentent le syndrome hémolytique et urémique (SHU).
Trois groupes de clients du restaurant dont des
touristes danois, sont tombés malades
Le bilan de l’épidémie liée à la bactérie Eceh a atteint 22 morts en Europe, dont 21 en Allemagne, alors que son origine reste inconnue après plus de deux semaines de recherchessans relache.
La possibilité que des germes de plantes soient à l’origine de la maladie ainsi que cela est évoqué dans la presse allemande n’a pas été confirmée par le ministre de la Santé, Daniel Bahr lors d’une visite à l’hôpital de Hambourg (nord).
Parmi les pistes évoquées par la presse allemande comme pouvant être à l’origine de la contamination, celle d’un restaurant de Lübeck, dans le Schleswig-Holstein (nord).
Trois groupes de clients du restaurant dont des touristes danois, sont tombés malades a confirmé le patron, Joachim Berger aux chaînes de télévision ZDF et ARD après avoir informé les autorités sanitaires.
Le restaurateur a cependant précisé qu’aucun de ses employés n’avait été contaminé.
Les soupçons concernant ce restaurant ne sont pas « corroborées » a indiqué le porte-parole du ministère de la protection des consommateurs de cet Etat régional, Christian Seyfert.
Les recherches des enquêteurs vers les grossistes alimentaires et les restaurants se poursuivent.
Après avoir été soupçonnés par les scientifiques et les autorités sanitaires de Hambourg d’être le vecteur de la maladie, les légumes et surtout les concombres en provenance d’Espagne, ont depuis été mis hors de cause.
Le laboratoire européen de référence pour l’Escherichia coli, à Rome, a affirmé que les analyses ne permettaient pas de mettre en cause des légumes.
Cependant le RKI maintient sa recommandation faite aux consommateurs d’éviter les légumes crus.
Plusieurs scientifiques ont avancé l’hypothèse dimanche, que la bactérie puisse provenir des centres de production de biogaz, via la fermentation de matières organiques animales ou végétales, très nombreux là où est réalisé le recyclage des déchets organiques.
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