Samedi matin, la confirmation d’un accord pour demander aux banques d’accepter des pertes beaucoup plus « substantielles » que ce qui était initialement prévu a été confirmé par Jean-Claude Juncker, le chef de file des ministres européens des finances.
Le Crédit Agricole, la Société générale et BNP Paribas sont les banques françaises qui « possèdent » le plus de dette grecque.
Selon les termes de l’annonce, les ministres seraient tombés d’accord pour négocier avec les banques une décote d’“au moins 50%”, alors qu’un objectif de 21% avait été décidé le 21 juillet avec le secteur bancaire.
Le montant de cette décote fait suite aux conclusions d’un rapport d’experts qui estimait nécessaire pour espérer stabiliser la Grèce d’obtenir une décote de 50 ou 60% sur les obligations grecques détenues par les investisseurs privés.
En contrepartie, la recapitalisation des banques européennes à hauteur de près de 100 milliards d’euros est prévue.
Le ministre de l’Economie François Baroin avait rappelé début octobre que « les trois quarts de la dette grecque sont détenus par des privés »
Le ministre avait ajouté » Si on impose aux privés une décote qui ne serait pas tenable, qui va investir ensuite en Grèce ? »
Des négociations vont être entamées à propos du montant de cette décote préconisée par un rapport d’experts.
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