Ces enregistrements avaient donné en 2010 un tour politico-financier à l’affaire Bettencourt.
Mardi la Cour de cassation a validé ce la procédure issue des enregistrements pirates et a rejeté les pourvois formés l’un par Liliane Bettencourt, l’autre par sa fille Françoise, qui contestaient une décision de la cour d’appel de Bordeaux ayant validé en juin 2011 ces enregistrements et la procédure qui en a résulté.
Ces enregistrements pirates avaient donné en 2010 à l’affaire Bettencourt un tour politico-financier dépassant très largement le cadre familial.
En conséquence, les enquêtes diligentées à Bordeaux se poursuivront y compris celle concernant le volet politico-financier.
En 2010, ces enregistrements avaient été remis mi-aux enquêteurs par Françoise Bettencourt-Meyers, qui tentait alors de prouver que sa mère était victime d’abus de faiblesse de la part de membres de son entourage, le photographe François-Marie Banier notamment.
Des conversations enregistrées diffusées sur Internet et dans les médias avaient provoqués de nombreuses réactions.
Les enregistrements faisant notamment référence à des personnalités politiques avec des liens entre Liliane Bettencourt et l’ancien ministre du Travail Eric Woerth et son épouse notamment.
L’ancien trésorier de l’UMP, exposé au soupçon de conflit d’intérêts et financement politique illégal, avait quitté le gouvernement en novembre 2010. A ce jour, il n’a pas été mis en examen.
Trois personnes ont été mises en examen dans le volet « abus de faiblesse », François-Marie Banier, son compagnon Martin d’Orgeval, et Patrice de Maistre, l’ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt.
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