Après plus de sept ans de résidence surveillée, la lauréate du prix Nobel de la paix a été libérée samedi « Nous devons travailler ensemble, à l’unisson », a-t-elle déclaré devant une foule en liesse.

Quelques minutes après avoir été libérée par la junte elle est apparue aux grilles de sa maison de Rangoun, et a prononcé quelques mots devant une foule en liesse rendant quasiment impossible une bonne compréhension de son message.

« Nous devons travailler ensemble, à l’unisson (…) Si vous voulez entendre, venez s’il vous plaît demain à midi au bureau ++ de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) ++son parti.

Obama : « Elle est mon héroïne et une source d’inspiration »

Un communiqué de l’Elysée indique que le chef de l’Etat « se réjouit que Mme Aung San Suu Kyi retrouve aujourd’hui une liberté dont elle n’aurait jamais dû être privée ».

« La France sera extrêmement attentive aux conditions dans lesquelles Mme Aung San Suu Kyi jouira de sa liberté retrouvée »,  a poursuivi M. Sarkozy.

Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner  a également fait part de sa satisfaction après la libération de la prix nobel de la Paix, « Il reste également de nombreux prisonniers politiques en Birmanie, et nous continuons à demander leur libération immédiate et complète », a t-il indiqué

Le président américain Barack Obama s’est également félicité samedi de la libération de l’opposante birmane Aung San Suu Kyi et a réclamé la libération de tous les détenus politiques du pays, en marge du sommet des pays d’Asie-Pacifique (Apec).

Le président Obama a indiqué dans une déclaration transmise par la Maison Blanche : « Alors que le régime birman a été très loin pour isoler et réduire au silence Aung San Suu Kyi, elle a poursuivi son combat courageux pour la démocratie et le changement en Birmanie ».

« Elle est mon héroïne et une source d’inspiration pour tous ceux qui oeuvrent en faveur des progrès des droits de l’Homme en Birmanie et partout dans le monde », a ajouté le président américain.