Dans un contexte de craintes sur la capacité du nouveau « pacte » européen à contenir efficacement la crise de la dette, les Bourses européennes qui ont débuté en légère hausse mardi, après leurs fortes pertes de la veille, sont hésitantes mardi.
L’annonce d’une possible série de dégradations de notes souveraines au sein de la zone euro dès cette semaine accentue la tendance à la prudence sur les marchés.
Reuters a fait état d’informations concernant des discussions entre Commerzbank CBKG.DE et le gouvernement allemand à propos d’une possible aide de l’Etat à la banque.
Les banques continuent à focaliser l’attention des investisseurs qui attendent par ailleurs une série de statistiques, notamment l’indice ZEW du climat des affaires en Allemagne mardi matin.
Dans l’après-midi, avant le début de la réunion de la Réserve Fédérale américaine seront publiées les ventes de détail et les stocks des entreprises aux Etats-Unis.
Lundi les marchés financiers européens et américains ont terminé en forte baisse lundi, prudents face à la menace des agences de notation qui plane sur la zone euro et dubitatifs quant à l’efficacité des mesures issues du dernier sommet européen.
L’accord sur la crise de la zone euro signé vendredi sans le Royaume-Uni, opposé au texte n’a pas convaincu les marchés.
Les valeurs bancaires sont celles qui sont les plus impactées du fait qu’elles sont les plus exposés à une aggravation de la crise de la dette en zone euro.
Lundi BNP Paribas a reculé de -5,05%, Crédit Agricole de -4,69% et Société Générale – 4,88%.
Auparavant lundi matin, l’agence de Moody’s avait regretté une « absence de mesures » décisives au sommet européen.
L’agence Standard and Poor’s, avait précédemment menacé de dégrader les notes de 15 pays de l’Union monétaire dont la France et l’Allemagne.
Mardi matin on apprenait que la demande de pétrole était revue en nette baisse dans ce contexte économique.
Dans son rapport mensuel publié mardi, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a revu en nette baisse ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour 2011 et 2012 en raison de « l’aggravation » du contexte économique et de prix élevés.
Selon l’agence, la consommation de pétrole devrait être en 2011 inférieure de 160.000 barils par jour moins par rapport aux prévisions précédentes, et de 200.000 barils par jour moins forte que prévu en 2012, soit une consommation de 90,3 mbj.
Cependant la demande resterait en hausse par rapport aux années précédentes à 89 millions de barils jour (mbj) en 2011 (+0,8% par rapport à 2010) et à 90,3 mbj l’an prochain soit une hausse de +1,4% par rapport à 2011.
L’AIE qui représente les pays consommateurs et dépend de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) estime
« La combinaison d’un contexte économique mondial aggravé et de prix du pétrole constamment élevés a conduit à revoir à la baisse les prévisions de demande de pétrole en 2011 et 2012″.
¨L’avenir incertain de la zone euro porte un risque d’abaissement des prévisions de croissance économique actuelles » précise l’AIE.
mardi le CAC 40 a terminé en baissee de -0.35 % à 3087 points.
Parmi les plus fortes baisses mardi :
TECHNICOLOR -6.79%
EDF -5.20%
SILIC -5.03%
SOCIETE GENERALE -4.73%
KLEPIERRE -4.68%
AXA -3.35%
GECINA NOMINATIF -3.27%
BNP PARIBAS – 2.53%
VEOLIA ENVIRONNEMENT -2.40%
GDF SUEZ -1.76%
CARREFOUR -1.60%
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