La Grèce et le Portugal ont fait plonger la Bourse de Paris mardi 27 avril 2010. Toutes les valeurs du CAC 40 ont terminé dans le rouge.
Après les secousses liées à la crise grecque, la Bourse de Paris a été frappée mardi en fin de séance par l’annonce de la dégradation de la notation du Portugal.
L’indice parisien a décroché de près de 4%, (3,82%) – 152,79 points, soit sa plus forte baisse de l’année. Le volume d’échanges a été très nourri avec 4,5 milliards d’euros échangés.
Les valeurs financières ont été le premières impactées par l’aggravation de la situation financière grecque et portugaise.
Le CAC 40 a plongé sous les 3.900 points à 3.844,60 points retrouvant ses niveaux de début mars.
Depuis le début de l’année, le marché parisien affiche un recul de 2,3%.
Ce recul est d’autant plus inattendu que les indicateurs économiques sont orientés dans le vert.
En réalité ce net recul constaté mardi illustre la méfiance des investisseurs à l’égard de la zone euro et l’aggravation des déficits publics de certains pays.
En cas de défaut de paiement de la Grèce ou d’un autre pays, ce serait les banques, qui seraient les premières pénalisées en raison des créances qu’elles détiennent.
Mardi, le titre BNP Paribas a chuté de 7,02% à 50,73 euros, le titre Société Générale a perdu 6,02% à 41,04 euros et le Crédit Agricole a également reculé de 6,42% à 11,44 euros.
Selon plusieurs analystes, les marchés parieraient désormais sur un accident de crédit majeur de la Grèce soit par un défaut de paiement ou restructuration de la dette, soit par une sortie pure et simple de la zone euro.
L’effet domino sur d’autres pays européens considérés comme risqués en raison des leurs déficits publics abyssaux pourrait ainsi concerner d’autres pays vulnérables tels que l’Irlande et l’Espagne, craignent de nombreux investisseurs.
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