Après sa condamnation fin octobre à un an de prison dans l’affaire de l’Angolagate, l’ancien ministre de l’Intérieur Charles Pasqua s’est exprimé jeudi en livrant plusieurs noms de personnalités politiques qui auraient été informées de la livraison de matériel militaire à l’Angola.
Charles Pasqua a notamment cité Jacques Chirac, Dominique de Villepin. «Le chef de de la diplomatie parallèle c’était Chirac » a indiqué l’ancien ministre de l’Intérieur.
«J’accuse Jacques Chirac de n’avoir pas assumé ses responsabilités. Il en est de même pour Dominique de Villepin. Tous deux ont manqué à leur devoir» a-t-il déclaré.
Selon Charles Pasqua «Les plus hautes autorités de l’Etat étaient au courant» du rôle d’intermédiaire d’Arcadi Gaydamak : « Début 1996, Gaydamak a mis à profit ses relations en Russie pour faire libérer les pilotes français détenus en Bosnie » a-t-il indiqué.
Charles Pasqua dénonce un jugement était «partial» conséquence selon lui d’une «instruction conduite à charge». Pour l’ancien ministre de l’Intérieur, «il y a eu énormément d’efforts» pour l’impliquer dans l’affaire.
En ce qui concerne une contrepartie financière qu’il aurait perçu en échange la décoration d’Arcadi Gaydamak, il déclare «Est-ce que quelqu’un imaginerai un seul moment que je me prostituera pour la vente d’une décoration ? » a-t-il ironisé.
«Mon ambition n’est pas de devenir le champion de la balance» a déclaré Charles Pasqua à des journalistes qui lui demandaient des noms «Lorsque l’on évoque de l’argent qu’auraient reçu des partis politiques, je n’oublie pas que certaines personnes n’ont pas hésité à se servir au passage», a t-il précisé.
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