Pour la première fois, jeudi, devant le tribunal correctionnel de Bobigny, le chanteur Cheb Mami a reconnu avoir été informé de l’avortement forcé de son ex-compagne organisé par son entourage. C’est une conversation téléphonique enregistrée par la police qui est l’un des éléments clés du dossier contre le chanteur. Sept ans de prison ont été requis jeudi dans la soirée. Le manager du chanteur, son collaborateur ainsi que son homme de main en Algérie sont également présents à la barre. La victime, photographe rappelle les faits qui se sont produits dans la nuit du 28 au 29 août 2005. Arrivée à Alger elle est accueillie à l’aéroport puis droguée, elle est accompagnée dans une villa de Cheb Mami. Insultée et malmenée deux avorteuses vont tenter au cours de la nuit de la faire avorter sans succès. Le jugement doit être rendu vendredi.
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