Jacques Chirac a indiqué qu’il souhaitait être jugé le plus rapidement possible pour l’affaire des emplois présumés fictifs de la Ville de Paris en ajoutant n’avoir « rien à se reprocher ».

Dans une interview à Europe 1, l’ancien président a déclaré ne demander « ni clémence, ni indulgence », affirmant qu’il irait « lui-même s’expliquer devant le tribunal avec sérénité et détermination ».

Pour sa première intervention publique depuis la décision de la juge Xavière Siméoni de le renvoyer devant la justice, l’ex chef de l’Etat a déclaré :

« La juge a estimé devoir me renvoyer devant le tribunal correctionnel (…) Je conteste ses analyses ou son analyse. J’irai donc tout naturellement, comme tout citoyen a le devoir de la faire, m’expliquer devant le tribunal (…) avec sérénité et détermination car je n’ai rien à me reprocher », a  indiqué Jacques Chirac.

L’ancien président de la république a ajouté « j’irai naturellement moi-même devant le tribunal ».

Au Figaro Jacques Chirac a  réitéré ses propos en ajoutant « Je le dois aux Français, qui m’ont accordé leur confiance (…) Je souhaite pouvoir établir rapidement la réalité des faits et que cette page soit définitivement tournée ».

Le parquet de Paris a indiqué mercredi qu’il ne ferait pas appel de la décision de la juge d’instruction.