Après l’« offre de service » faite cet été à Nicolas Sarkozy en assurant avoir « mille idées » pour dynamiser l’UMP, Jean-François Copé a obtenu gain de cause.
Non sans difficulté puisqu’il aurait dans un premier temps refusé Bercy et le ministère de l’Intérieur.
Depuis plusieurs mois, Jean-François Copé se préparait à son nouveau poste, étape décisive de son futur politique mais restait prudent.
Le parti en « ordre de bataille » et la vie dure aux socialistes pour aider Sarkozy à être réélu en 2012.
Lors d’interviews donnés cet été il rappelait qu’il était « hors de question » pour lui d’évoquer « quelque chose qui n’existe pas ».
Jean François Copé promettait qu’il mettrait le parti en « ordre de bataille » et mènerait la vie dure aux socialistes pour aider Nicolas Sarkozy à être réélu en 2012, si le chef de l’Etat accèdait à son souhait de lui confier la direction de l’UMP.
Ainsi la semaine passée, Jean-François Copé avait attaqué frontalement le PS qui présentait ses propositions sur « l’égalité réelle », et l’a accusé d’être « un parti gauchiste et archaïque ».
Jean-François Copé a par ailleurs dénoncé dans les propositions du PS une « succession désordonnée de voeux pieux, de promesses intenables et de nouvelles allocations sans financement » et « avalanche de nouveaux impôts ».
Les efforts du député maire de Meaux ont payés puisque le chef de l’état a finalement accepté de revoir ses propositions initiales et de nommer Xavier Bertrand au Travail celui-ci cédant ainsi sa place au président du groupe UMP à l’Assemblée.
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