Lundi matin Nicolas Sarkozy a de nouveau appelé le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir après l’élection d’Alassane Ouattara, reconnue par la communauté internationale.
Le président de la République, en visite à New Delhi en Inde a indiqué lors d’une conférence de presse que Paris était « très vigilant » sur la sécurité des Français résidant en Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo a prêté serment samedi pour un nouveau mandat.
Alassane Ouattara a remis de son côté un serment écrit. Il est soutenu par les Nations unies, l’Union africaine, l’Union européenne, les Etats-Unis et la France notamment. « La volonté des Ivoiriens doit être respectée.
« C’est à lui de choisir le rôle qu’il veut tenir dans l’Histoire. »
C’est la position de toute la communauté internationale et de tous les Etats voisins de la Côte d’Ivoire », a dit Nicolas Sarkozy, qui s’est entretenu avec Laurent Gbagbo au téléphone une fois au cours du week-end.
« Je lui ai tenu le langage suivant: c’est à lui de choisir le rôle qu’il veut tenir dans l’Histoire. Il a organisé ces élections, elles se sont bien déroulées, aucune contestation n’est possible il doit maintenant laisser le pouvoir au président-élu », Alassane Ouattara, a ajouté Nicolas Sarkozy.
Guillaume Soro, nommé Premier ministre de la Côte d’Ivoire par Alassane Ouattara, crédité de 54,1% des voix par la Commission électorale indépendante (CEI), a déclaré qu’il n’y aurait « pas de chasse aux sorcières » si Laurent Gbagbo acceptait de céder ses fonctions de chef de l’Etat à son opposant au scrutin présidentiel.
« Si Laurent Gbagbo accepte tranquillement » de céder le pouvoir, « les ministres de son parti seront les bienvenus » dans le gouvernement d’Alassane Ouattara, actuellement « réfugié dans un hôtel », a-t-il indiqué lundi matin sur Europe 1.
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