Les médiateurs de l’Union Africaine et de la Cédéao, ont annoncé mardi après-midi l’accord de Laurent Gbagbo pour négocier sans condition préalable une issue pacifique à la crise politique dans son pays après l’élection présidentielle de décembre dernier.
Gbagbo se serait par ailleurs engagé à lever le blocus terrestre.
Laurent Gbagbo s’est par ailleurs engagé à lever le blocus terrestre imposé par les forces qui lui sont fidèles autour de l’hôtel du Golf, QG de son rival Alassane Ouattara, à Abidja
L’offre de dialogue de Laurent Gbagbo a été rejetée par le camp d’Alassane Ouattara qui veut seulement « qu’il s’en aille », a déclaré mli Coulibaly, conseiller diplomatique de M. Ouattara.
« Que signifie une issue pacifique ? Tout ce qu’on attend c’est qu’il s’en aille, le reste n’a aucun intérêt pour nous. Gbagbo essaie d’endormir la conscience des gens, mais sa parole n’a aucune espèce d’importance », a-t-il indiqué.
Le camp d’Alassane Ouattara a par ailleurs démenti un peu plus tôt dans la journée, avoir accepté une rencontre avec Laurent Gbagbo.
Affirmant avoir «rompu la glace» entre les deux opposants, le premier ministre kényan, médiateur de l’Union africaine dans la crise en Côte d’Ivoire, avait annoncé un progrès dans la sortie du conflit.
Raila Odinga s’exprimait depuis Abuja, au Nigeria, quelques minutes avant de rencontrer le dirigeant nigérian Goodluck Jonathan, qui préside actuellement la Commission économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Le Kényan devait l’informer de l’évolution de la mission menée lundi à Abidjan en compagnie des trois émissaires de la Cédéao, les présidents Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert).
Avant son entretien avec Goodluck Jonathan, Raila Odinga avait déclaré :
«Nous avons eu des discussions utiles avec les parties en Côte d’Ivoire. Davantage d’efforts vont devoir être faits pour obtenir la paix».
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