Laurent Gbagbo est retranché dans sa résidence présidentielle d’Abidjan. Mardi en début d’après-midi le ministre français de la Défence Alain Juppé a confirmé qu’il négociait les termes de son départ.
Laurent Gbagbo serait « retranché » dans un bunker
de la résidence présidentielle selon l’Onu.
Au lendemain de frappes de l’ONU le général Philippe Mangou, chef d’état-major de l’armée loyale au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a déclaré mardi à la mi-journée que ses troupes avaient « arrêté les combats » contre les forces d’Alassane Ouattara.
Lundi soir des hélicoptères de l’ONU et de la force française Licorne ont visé le palais et des camps de Gbagbo pour « protéger la population civile » . Dans le même temps le camp Ouattara a lancé l’assaut sur Abidjan.
Le général P. Mangou a par ailleurs demandé un « cessez-le-feu » à l’ONU :
« Ce cessez-le-feu doit permettre de protéger les populations, les militaires, partant la Garde républicaine commise à la sécurité du président de la République, le président de la République lui-même et sa famille, et les membres du gouvernement de son Premier ministre Gilbert Aké N’gbo » a-t-il indiqué.
Cependant le président ivoirien sortant n’entend pas se rendre et affirme toujours contrôler les points stratégiques d’Abidjan, où les combats se poursuivent.
Laurent Gbagbo s’est dit surpris de l' »attaque française ».
Le ministre des Affaires étrangères de Gbagbo Alcide Djédjé, a indiqué avant l’annonce de l’arrêt des combats, s’être réfugié chez l’ambassadeur de France à Abidjan au moment où les forces d’Alassane Ouattara livraient leur offensive sur le Palais présidentiel.
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