Selon Luc de Haro, médecin toxicologue au centre antipoison de Marseille, interrogé par La Provence, la cueillette sauvage n’est pas encouragée en raison du nombre important d’accidents.
En 2009, le centre antipoison de Marseille a recensé pas moins de 200 intoxications à l’échelle des régions Languedoc-Roussillon, Corse et Paca.
Malgré les nombreuses campagnes de prévention le chiffre est stable depuis 20 ans.
» Ils mangent et après ils nous appellent. »
Le médecin toxicologue donne ses conseils aux ramasseurs en ce début de saison.
Luc Haro : Qu’ils ne mangent plus de champignons sauvages, c’est trop dangereux. Tous les ans, il y a des morts, des personnes greffées ou dialysées en attente d’un greffon: une véritable catastrophe.
En ce qui concerne la confusion entre champignons comestibles et toxiques le médecin toxicologue déclare :
« Ils ne font pas d’erreurs. Ils mangent et après ils nous appellent. En fait, ils font n’importe quoi ! »
Luc Haro ajoute « Plus ces troubles apparaissent tardivement, plus l’intoxication est grave. 12 heures après le repas, les toxines sont déjà absorbées : il faut s’attendre à ce que les reins ou le foie soient gravement touchés » .
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