Suite au décès d’un brigadier de police de 52 ans, tué mardi soir près de Dammarie-les-Lys lors d’une fusillade, un membre de l’ETA est en garde à vue depuis mercredi.
Plusieurs autres personnes, dont une femme, appartenant au mouvement séparatiste basque sont activement recherchés.
L’un des malfaiteurs arrêté a revendiqué son appartenance au mouvement basque.
Nicolas Sarkozy qui doit rencontrer la famille de la victime jeudi a indiqué mercredi que le policier a été tué par un «commando terroriste de l’ETA».
Un peu plus tôt, le Premier ministre avait annoncé que le policier avait été «froidement assassiné par un groupe terroriste».
Jusqu’alors le groupe terroriste n’avait jamais tué ni policier ni gendarme français.
Le Premier ministre a présenté mercredi « au nom du gouvernement ses sincères condoléances à l’épouse et aux quatre enfants du brigadier-chef de police Jean-Serge Nérin froidement assassiné par un groupe terroriste en Seine-et-Marne»
Dans un communiqué, le Premier ministre ajoute :
«Le gouvernement est résolu à lutter vigoureusement contre le terrorisme et toutes les formes de violence. Il rend hommage aux policiers qui, par leur courage dans des circonstances d’extrême danger, ont permis d’arrêter un membre du commando. Tout sera mis en oeuvre pour appréhender les coupables et les faire répondre de leurs actes devant la justice».
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