Dans un entretien à l’AFP Jean-Luc Delarue, 46 ans animateur et producteur de l’émission quotidienne « Toute une histoire », suspendu de France 2 après sa garde à vue dans une affaire liée à un trafic de drogue, explique qu’il va partir trois semaines en cure de désintoxication.
« C’est un engrenage et on ne sait pas à quel point c’est dangereux », avertit-il.
Selon l’animateur producteur cette drogue souffre d’une « fausse image » de « drogue de riches » alors qu’en réalité « elle se démocratise »:
« En quelques années le prix du gramme a été quasiment divisé par deux et est passé de de 150 à 80 euros.
Selon Jean-Luc Delarue, actuellement « 4% des adolescents y ont touché, c’est énorme! ».
« On parle d’une drogue festive, ça n’est pas mon cas. C’est comme une cloche à fromage qui vous isole. Ca vous donne un moteur d’avion mais pas la stabilité ».
« Je n’ai jamais su à qui en parler, je n’ai jamais trouvé de groupes de parole comme les narcotiques ou les alcooliques anonymes. Ca n’est pas quelque chose dont on est fier, dont on parle à ses amis » précise t-il.
« Si j’avais un cancer j’aimerais en parler »
« Si j’avais un cancer j’aimerais en parler avec trois médecins mais aussi avec trois personnes qui ont eu la maladie: des experts de vie, qui sont un complément indispensable », poursuit l’animateur de « Toute une histoire ».
L’animateur confie souhaiter créer à son retour une « structure » pour proposer une parole anonyme et gratuite sur la cocaïne.
« Ce sera peut-être une association ou une fondation. J’en saurai plus en rentrant de cure. Le but est de proposer un contexte anonyme, en l’accompagnant d’un discours préventif ».
« Je pense pouvoir annoncer quelque chose pour 2011. Ca m’aidera aussi à garder le cap » explique l’animateur de France 2.
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