Après plusieurs mois d’interruption suite à une décision de justice en octobre dernier après un recours de Claude Guéant, le site Copwatch a été réactivé.

Les syndicats de police indignés par la réactivation du site envisagent de saisir la justice.

Le site Copwatch avait publié l’identité de 450 policiers qui auraient été, selon le site, responsables de violences et l’un d’eux avait reçu dans sa boite aux lettres une cartouche de chasse.

Le site est à nouveau accessible via une nouvelle adresse Internet et les administrateurs du site Copwatch-Nord-Ile-de-France indiquent « renaître de la censure (…) Le ministère de l’Intérieur français a voulu nous interdire. Il a échoué ».

Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant avait obtenu la fermeture totale du site, après avoir saisi la justice en référé au mois d’ octobre 2011.

Le « collectif de citoyens souhaitant lutter par la transparence contre les violences policières » indique vouloir dénoncer de nouveau les dérives des forces de l’ordre.

Le syndicat de police Alliance, deuxième syndicat des gardiens de la paix, s’est dit indigné et a dénoncé l’attitude des auteurs du site qui « ont peur de s’identifier » et « démontrent leur lâcheté ».

Une nouvelle action en référé est étudiée par le ministère de l’Intérieur.

Le ministère considère que « certaines pages continuent de porter atteinte à l’honneur et à l’intégrité des forces de l’ordre« , et « peuvent mettre en péril la sécurité de policiers et gendarmes et de leur famille ».

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