Mardi dans le quotidien Libération, l’acteur Philippe Torreton signe une tribune à charge contre l’exil fiscal de Gérard Depardieu en Belgique, dont les «sorties de route vont toujours dans le même fossé: celui du je pense qu’à ma gueule celui du fric, des copains dictateurs, du pet foireux et de la miction aérienne, celui des saillies ultralibérales…»,
« Tu as transformé tes interprétations les plus réussies
en stratégie de défiscalisation »
Le comédien Philippe Torreton cite Cyrano De Bergerac, l’un des plus grand rôle de Gérard Depardieu au cinéma et reprend les dialogues du célèbre personnage d’Edmond Rostand pour critiquer le choix de l’exil fiscal en Belgique pour payer moins d’impôts.
Mardi dans Libération l’ex-sociétaire de la Comédie-Française interpelle Gérard Depardieu en citant Cyrano «On n’abdique pas l’honneur d’être une cible» «Tu t’en souviens ? Tu devrais… En ce temps-là, tu apprenais ton texte…»
Philippe Torreton attaque son confrère dans une tribune intitulée «Alors, Gérard, t’as les boules?» ùo l’acteur est est brocardé pour avoir pris «la mouche pour un petit mot» celui de «minable» prononcé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
«Mais Gérard, tu pensais qu’on allait approuver ? (…) Tu pensais que des pétitions de soutien de Français au RSA allaient fleurir un peu partout sur la Toile ?» demande Philippe Torreton.
Il ajoute «le problème, Gérard, c’est que tes sorties de route vont toujours dans le même fossé: celui du je pense qu’à ma gueule, celui du fric, des copains dictateurs, du pet foireux et de la miction aérienne, celui des saillies ultralibérales…»,
Selon Philippe Torreton Depardieu restera comme «un type qui fait une belle opération financière sur le cinéma français, un coup de Bourse, une OPA. Tu as transformé tes interprétations les plus réussies en stratégie de défiscalisation.»
«Tu votes pour qui tu veux, et tu fais ce que tu veux d’ailleurs, mais ferme-la, prends ton oseille et tire-toi, ne demande pas le respect, pas toi! (…) On va se démerder sans toi pour faire de ce pays un territoire où l’on peut encore, malgré la crise, (…) faire des films et monter des spectacles grâce à des subventions obtenues en prélevant l’impôt» ajoute t-il.
Pour conclure Philippe Torreton cite l’acte IV de la pièce d’Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac au cours duquel le héros se retrouve avec les cadets gascons lors du siège d’Arras, ville tenue pendant la Guerre de Trente ans au XVIIe siècle par les Espagnols, «Un pays que tu quittes au moment où l’on a besoin de toutes les forces, en plein siège d’Arras, sous les yeux des cadets médusés.. Adieu» conclut le comédien.
Voir aussi : (Vidéo) Internet Réactions Depardieu « je conseille à tous les jeunes de partir de la France pour réussir » ( BFM)
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