Le Docteur Stéphane Delajoux qui a opéré le chanteur Johnny Halltday au mois de novembre 2009 conteste les conclusions du rapport d’expertise sur les conséquences de l’opération de Johnny Hallyday dans une interview au Journal du Dimanche. Extrait
Dr Delajoux « Je m’estime blanchi de l’essentiel. Au début, on disait que j’avais « massacré » Johnny, que l’opération n’était pas nécessaire… A l’arrivée, bien sûr, ce rapport ne me blanchit pas à 100% parce qu’on me reproche encore un manque d’information et un défaut de suivi, mais sur ces deux points je pense qu’au final mes arguments seront entendus. »
« J’arriverai à convaincre un tribunal que le suivi idéal de Johnny Hallyday n’était pas possible et que l’information, contrairement à ce qui est dit, a bien été donnée. Voilà. Je ne suis pas favorable à une transaction amiable. Je préfère qu’on aille jusqu’au bout du processus judiciaire, au besoin. Alors j’espère être totalement blanchi ».
« Je retourne à la Maison du caviar finir mon déjeuner »
Il ajoute : « Leur rapport me reproche le manque d’information, mais le lendemain de l’opération, quand j’ai voulu revoir Johnny, il avait déjà quitté la clinique! Et quand il m’a téléphoné quarante-huit heures plus tard, pour un problème de cicatrice, je lui ai demandé de venir tout de suite parce que je savais qu’il y avait alors un risque d’infection ».
Le Dr Delajoux poursuit « Il n’est finalement venu qu’à 16 heures en sortant d’un déjeuner. Je lui ai posé des points de suture au bloc… Une infirmière témoigne « qu’il sortait d’un repas très arrosé ». Quand je lui ai alors dit qu’il fallait impérativement qu’il reste au lit et se repose, il m’a répondu, l’infirmière l’atteste: « Je retourne à la Maison du caviar finir mon déjeuner »… Personne au monde n’aurait pu obliger Johnny à rester au lit »
Dans un courrier adressé au Journal du dimanche, Johnny Hallyday se dit « en colère » contre le Dr Stéphane Delajoux, le neurochirurgien qui l’a opéré en 2009 .
Selon le chanteur celui-ci « a trahi sa confiance » « travestit la réalité ».
Pour Johnny « le courage serait de reconnaître ses erreurs et de les assumer avec humanité », indique Johnny Hallyday dans cette lettre.
Johnny Hallyday ajoute « J’affirme qu’à aucun moment, ni à mon réveil le 26 novembre ni le 30 novembre lors d’un nouveau geste de soin, le Dr Delajoux ne m’a informé de la brèche de la dure-mère ».
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