Dans le cadre de la plainte pour viol déposée contre Dominique Strauss-Kahn par Tristane Banon, l’audition d’une économiste du Fonds Monétaire International (FMI), Mme Piroska Nagy qui a entretenu une liaison avec DSK en 2008 a été demandée par Me David Koubbi l’avocat de Tristane Banon affirme-t-il dimanche dans le Parisien.
Selon Me David Koubbi ce scandale est « une affaire qui a visiblement été étouffée » le témoignage de Piroska Nagy, économiste hongroise, pourrait se révéler essentiel assure t-il au journal.
Dès 2008, un an après sa nomination à la tête du FMI, M. Strauss-Kahn, blanchi mardi par la justice américaine des accusations d’agression sexuelle lancées par une femme de chambre new-yorkaise, avait vu sa carrière menacée par la révélation d’une liaison avec Mme Nagy, qui était sous sa responsabilité à l’institution financière internationale.
Après avoir mandaté en octobre 2008 un cabinet d’avocats privé pour enquêter sur cette liaison, le conseil d’administration FMI avait blanchi son patron, estimant qu’il n’y « a pas eu de harcèlement, ni de favoritisme ni aucun autre abus de pouvoir » de la part de M. Strauss-Kahn.
Mme Nagy, a écrit au cabinet d’avocats que son patron avait
« abusé de sa position », estimant avoir été « piégée ».
Selon le Parisien, Mme Nagy, a écrit à ce cabinet d’avocats que son patron avait « abusé de sa position », estimant avoir été « piégée » et avait depuis démissionné du FMI.
Selon elle Dominique Strauss-Kahn décrit comme « un homme agressif » pouvait faire craindre qu’il y « ait un problème pouvant le rendre peu adapté à la direction d’une institution où des femmes travaillent sous ses ordres ».
Me Koubbi écrit au parquet : « A la lumière de ces propos, il apparait absolument nécessaire à la manifestation de la vérité dans le cadre de l’enquête en cours, que Mme Piroska Nagy soit entendue afin d’être éclairé sur les habitudes de M. Dominique Strauss-Kahn en la matière ».
Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris le 8 juillet et la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) a notamment entendu ceux qui auraient été informés du viol présumé de Tristane Banon dans un appartement parisien en 2003.
De son côté DSK a porté plainte pour dénonciation calomnieuse estimant qu’il s’agit de faits « imaginaires ».
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|