La DIPJ de Lille a convoqué Dominique Strauss-Kahn mardi à 9 h dans l’affaire de proxénétisme du Carlton de Lille.
L’ancien directeur général du FMI devrait être entendu sur des parties fines à Paris et Washington auxquelles il aurait participé ainsi que sur ses relations avec les personnes déjà mises en examen dans ce dossier.
DSK savait-il que les femmes qui participaient
à ces soirées étaient des prostituées ?
Il devra être déterminé si DSK savait que les femmes qui y participaient étaient des prostituées.
DSK devrait être par ailleurs entendu sur d’éventuelles contreparties à ces soirées, organisées notamment par Fabrice Paszkowski, l’un de ses proches, responsable d’une société de matériel médical et David Roquet, ancien directeur d’une filiale du groupe de BTP Eiffage.
La convocation a été adressée à DSK en fin de semaine à son domicile parisien.
Il sera entendu dans une ancienne caserne de gendarmerie à Lille, a indiqué une source, proche du dossier lors d’une garde à vue qui qui pourrait durer jusqu’à 48 heures.
A plusieurs reprises DSK avait demandé à être entendu afin de mettre fin « aux insinuations et extrapolations hasardeuses et encore une fois malveillantes ».
Les avocats de l’ancien patron du FMI avaient dénoncé un « véritable lynchage médiatique » depuis que son nom a été cité dans cette affaire de proxénétisme, en octobre dernier, à son retour des Etats-Unis après l’affaire du Sofitel de New York.
Les relations qu’il aurait eues avec des protagonistes présumés de l’affaire du Carlton de Lille parmi lesquels des responsables hôteliers, des chefs d’entreprise, des policiers de premier plan et « Dodo la Saumure » un patron de bars à hôtesses, intéressent les enquêteurs.
DSK pourrait être poursuivi pour complicité de proxénétisme et recel d’abus de biens sociaux, si les juges d’instruction estiment qu’il existe des charges suffisantes à son encontre et qu’il aurait eu connaissance de l’éventuelle origine frauduleuse des dépenses dont il aurait bénéficié.
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