Lundi 8 août une action devant la justice civile à New York a été intentée par Nafissatou Diallo la femme de chambre de l’hôtel Sofitel à New York pour « agression violente et sadique » à l’encontre de l’ancien directeur général du Fonds monétaire international.

Dans sa plainte Nafissatou Diallo énonce notamment : « Pensant bénéficer de l’immunité, le défendant Strauss-Kahn a intentionnellement, brutalement et violemment agressé sexuellement Mme Diallo et ce faisant humilié, dégradé, abusé d’elle et privé Mme Diallo de sa dignité de femme ».

La plainte indique par ailleurs que l’agression a mis « la vie de Mme Diallo et de sa petite fille sens dessus dessous ». Il est fait état de blessures physiques psychologiques et émotionnelles.
Nafissatou Diallo réclame des indemnités et une amende, ainsi que le règlement des frais d’avocat, sans toutefois fixer de montant.

Le 28 juillet son avocat, Kenneth Thompson, avait annoncé qu’il allait engager « bientôt » des poursuites au civil estimant que la procédure pénale devenait trop longue du fait notamment de la tentative par les avocats de Dominique Strauss-Kahn, d’obtenir du procureur Cyrus Vance l’abandon des poursuites pénales.

La plainte au civil, permet d’obtenir une indemnité financière et nécéssite moins de contrainte en terme de preuve.

Les éléments probants de la partie en demande devant simplement être supérieurs à ceux apportés par la défense.

C’est la raison pour laquelle les possibles autres agressions sexuelles que Dominique Strauss-Kahn est accusé d’avoir commis et parmi elles celle de Tristane Banon, la romancière française qui accuse DSK, sont déterminantes pour les avocats de Nafissatou Diallo.

Aucune date n’a encore été fixée pour la procédure au civil.
Au pénal, la prochaine audience est prévue le 23 août.

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