Dominique Strauss-Kahn fait part de sa « tristesse et sa frustration » d’avoir dû quitter l’organisation internationale qu’il dirigeait, dans un courriel adressé dimanche soir aux fonctionnaires du FMI.

Dominique Strauss Kahn « dément » par ailleurs les accusations portées à son encontre par une femme de chambre du Sofitel de New York.

Il se dit lui confiant sur l’issue du procès.

« je suis confiant que la vérité éclatera et que je serai disculpé »

Dominique Strauus Kahn exprime auprès des fonctionnaires de l’institution internationale, sa « tristesse et sa frustration » d’avoir dû quitter le FMI « dans de telles circonstances ».

« Je le fais parce que je crois que c’est dans les meilleurs intérêts de l’institution », écrit-il en anglais en insistant sur le fait de ne pas vouloir faire partager « son cauchemar personnel ».

Il confie : « Les derniers jours ont été extrêmement pénibles pour moi et ma famille, comme je sais qu’ils l’ont été pour tout le monde au Fonds. Je suis vraiment désolé que cela ait été le cas ».

« Je démens de la manière la plus forte les allégations auxquelles je suis confronté; je suis confiant que la vérité éclatera et que je serai disculpé » précise t-il.

Avant de conclure sa lettre par « Et donc, mes chers collègues, je vous dis merci, bonne chance pour l’avenir et au revoir « , Dominique Strauss-Kahn défend la politique de « coopération économique globale » qu’il a conduite au FMI.

Il souligne avoir tenté à son poste d’assouplir les conditions de prêt, notamment aux pays les plus pauvres, d’avoir enrayé la crise de la dette européenne et d’avoir entreprisde réformer la gouvernance de l’institution souvent critiquée.

Dominique Strauss-Kahn se dit certain que ses anciens collaborateurs mèneront leur mission à bien, ce qu’il « applaudira » et appelle à poursuivre le travail entrepris.

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