Jean-Luc Mélenchon a estimé vendredi sur RMC et BFM-TV que la polémique liée à la Porsche près de laquelle a été vu Dominique Strauss-Kahn était une preuve de « la décadence de la politique » et a refusé de se joindre à ceux qui attaquent le patron du FMI sur sa vie privée et non sur le terrain politique.
Pour de nombreux détracteurs de DSK, la Porsche près de laquelle il a été aperçu et photographié fin avril à Paris, ne serait qu’une preuve supplémentaire du train de vie élevé du directeur du FMI trop éloigné selon eux, des préoccupations quotidiennes de ses compatriotes.
Donner de l’importance à « la voiture, à la marque des chaussures »
est une preuve de « la décadence de la politique ».
Jean-Luc Mélenchon coprésident du Parti de gauche, candidat à l’élection présidentielle, a « défendu » vendredi DSK car selon lui, donner de l’importance à « la voiture, à la marque des chaussures » est une preuve de « la décadence de la politique ».
Jean-Luc Mélenchon a tout de même précisé que ce n’est pas cette Porsche qui fait qu’il « considère que Dominique Strauss-Kahn n’est pas du tout un bon candidat à gauche ».
Le candidat du Parti de gauche pour 2012 estime qu’il n’y a aucune incompatibilité :
« Gauche c’est une conviction, un engagement ; jamais un homme de gauche ne dira à un autre « profite et tais-toi » (…) Je pense que la personne qui a de la richesse peut aussi avoir un regard de gauche sur les conditions dans lesquelles sa richesse est accumulée. Quelqu’un qui serait un filou ou qui exploiterait gravement les autres, non ».
« Il y a des ouvriers de droite et des riches de gauche, il y a
des ouvriers de gauche, il y a des riches de droite »
Et de poursuivre « Il y a des ouvriers de droite et des riches de gauche, il y a des ouvriers de gauche, il y a des riches de droite (…). Vous ne pouvez pas rassembler les gens si vous amenez sur le terrain un candidat qui est le représentant de ce que tous les autres ne peuvent pas supporter, c’est-à-dire une mondialisation libérale extravagante, une brutalité sociale comme celle qui s’abat sur la Grèce. Le personnage (DSK) a assumé toute cette politique, il continue à le faire à cette heure. En ce moment, c’est dans son bureau que se prennent les décisions les plus cruelles pour les Grecs, les Irlandais et les Portugais »
Jean-Luc Mélenchon a précisé « vous ne pouvez pas rassembler les gens si vous amenez sur le terrain un candidat qui est le représentant de ce que tous les autres ne peuvent pas supporter, c’est-à-dire une mondialisation libérale extravagante, une brutalité sociale comme celle qui s’abat sur la Grèce ».
Selon un sondage publié vendredi DSK, bien qu’en recul, reste en tête dans les enquêtes de popularité.
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