Une porte parole du groupe hôtelier Accor a indiqué qu’un haut responsable du groupe Accor, directeur de la gestion des risques, est convoqué par la direction le 27 juillet pour une « procédure de sanction disciplinaire » confirmant ainsi une information du Point.

« Au Sofitel, nous avons réussi à faire tomber DSK ».

Il lui est reproché d’être sorti de son devoir de réserve et d’avoir notamment adressé un message à un colonel de gendarmerie qui précise : « Au Sofitel, nous avons réussi à faire tomber DSK ».

Le cadre était de permanence le jour de l’interpellation de Dominique Strauss-Kahn le 14 mai à New York.

Pour le groupe hôtelier il s’agit d’un mail « embarrassant ».

Plus d’un mois après l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn, le 24 juin, le cadre du groupe Accor écrit à un colonel de gendarmerie, avec lequel il suit un séminaire de l’INHESJ (Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice).

Or, le colonel de gendarmerie dirige l’OCLAESP, chargé notamment des questions de dopage sur le tour de France.

Le cadre du groupe Accor lui écrit « Au Sofitel NY, nous avons réussi à faire tomber DSK (…) nous espérons que l’OCLAESP arrivera à faire tomber quelques cyclistes tricheurs cet été ».

Si pour certains collègues du cadre il n’est question que d’une simple blague, dans un communiqué le club DSK, créé il y a un an pour « créer les conditions d’une alternative durable de la gauche autour de son meilleur candidat naturel » évoque « une possible affaire d’Etat ».

« Ces dernières révélations (..) attestent d’une possible affaire d’Etat sur laquelle nous demandons des explications claires et précises au président de la République » précise le communiqué.

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