Selon un document ministériel dont l’AFP au eu copie samedi, l’académie de Lille sera pour ses collèges et ses lycées, comme pour ses écoles primaires,  la plus touchée par les 14.000 suppressions de postes prévues dans l’Education nationale à la rentrée 2012.

Les suppressions de postes dans le secondaire concerneront notamment les académies de Lille (589 postes en moins), Versailles (495), Nancy-Metz (425), Créteil (362), Aix-Marseille (285), Lyon (263), Grenoble (260), Amiens (242), Orléans-Tours (241), Bordeaux (230) et Caen (221).

Au total, le gouvernement prévoit de supprimer 14.000 nouveaux postes en 2012 (après la suppression de près de 66.000 postes cumulés depuis 2007) .

Ces suppressions concerneront pour 5.700 d’entre elles, les écoles primaires publiques et 6.550 autres, les collèges et lycées publics.
Par ailleurs, 400 suppression de postes de personnels administratifs et 1.350 postes dans l’enseignement privé sont également prévues.

L’académie de Lille, qui couvre les départements du Nord et du Pas-de-Calais, sera concernées à hauteur de 988 postes d’enseignants ( Primaire 399 et secondaire 589 confondus)auxquels il faut ajouter les postes d’étudiants stagiaires en master 2 ainsi que ceux de personnels administratifs.

29 des 30 académies françaises seront concernées par des suppressions de postes à la rentrée 2012 en collèges et lycées dans un contexte où le nombre d’élèves est en hausse du fait de la hausse de la démographie depuis la fin des années 1990.

Exception à cette tendance, l’académie de Guyane bénéficiera de créations nettes de postes, 20 en primaire, 30 en collèges et lycées.
Christian Chevalier, secrétaire général du syndicat SE-Unsa a réagi à l’AFP

 »Malheureusement, ces annonces ne sont pas une surprise, mais je me demande où on va aller prendre les postes ».

Aujoutant  »Au lycée, je crains qu’on réduise les options et on va aussi tasser les élèves par classe, donc je ne vois pas comment on va faire l’individualisation des parcours voulue par Luc Chatel. La démographie augmente, on est totalement à rebours de ce qu’il faudrait faire » a précisé le secrétaire général du syndicat SE-Unsa.

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