Un jeune sur deux est angoissé par l’avenir et plus d’un sur trois est en colère indique un baromètre Ipsos pour le Secours populaire.
Ils sont 70% à estimer que la société ne leur accorde pas une place assez importante
Les auteurs du sondage Ipsos considèrent « particulièrement touchés par la crise, les jeunes adultes ne sont pas épargnés par la crainte de la précarité, bien au contraire: un jeune sur deux (50%) se dit angoissé et un sur trois (38%) en colère lorsqu’il pense à sa situation actuelle et à son avenir ».
Ils ajoutent que selon l’étude les jeunes seraient « désabusés, peinant à se projeter dans l’avenir, beaucoup considèrent que les étudeset les efforts ne paient plus ».
La crainte de la pauvreté présente dans l’ensemble de la population est soulignée chez les jeunes dont un sur deux se dit angoissé et plus d’un sur trois en colère quand il pense à son avenir.
Le seuil de pauvreté est de est de 1.003 euros net par mois selon les jeunes sondés.
L’étude révèle également que le seuil de pauvreté, en dessous duquel une personne seule peut être considérée comme pauvre en France, est de 1.003 euros net par mois alors que le Smic se situe à 1.056 euros/mois.
Le seuil de pauvreté reconnu officiellement par l’administration est de 910 euros/mensuel.
Selon les résultats de l’étude 50% des jeunes sondés doutent que les études leur garantiront un avenir professionnel plus facile et estiment au contraire devoir fournir plus de diplômes pour des perspectives d’avenir moins importantes que par le passé.
Cette peur de se retrouver dans un état de de pauvreté est également en hausse chez l’ensemble des Français.
53% des personnes interrogées a déjà éprouvé à un moment de sa vie, la possibilité de connaître une situation de pauvreté.
Pour 84% des Français, les risques pour les enfants de connaître un jour une situation de pauvreté sont plus élevés que pour leur génération.
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