Une nouvelle journée de mobilisation organisée samedi en France afin de dénoncer les 16 000 suppressions de postes prévues à la rentrée 2011, a été lancée à l’appel d’un collectif de 25 organisations dont les principaux syndicats de l’éducation et la première fédération de parents d’élèves (la FCPE).
A l’appui d’un rapport de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) indiquant que la France est le pays qui possède le plus bas taux d’encadrement en moyenne dans l’enseignement, du primaire à l’université confondus, le collectif établi un lien avec les 50 000 suppressions de postes qui ont touché en cinq ans l’Education nationale.
Ainsi les classes surchargées, la baisse du nombre d’enfants scolarisés de moins de trois ans, les suppressions de filières sont notamment les conséquences de ces supressions de postes.
« Ça ne veut absolument rien dire de comparer l’encadremen
à la maternelle et à l’université ».
Pour expliquer ces suppressions de postes le ministre de l’Education Luc Chatel s’appuie de son côté sur un graphique indiquant une hausse constante du nombre d’enseignants depuis une vingtaine d’année corellée avec des effectifs d’élèves en baisse.
Tendance qui devrait s’inverser à la rentrée 2011 où il est prévu 50 800 élèves supplémentaires notamment au collège ( pour les deux tiers).
Dans son «tableau de bord de l’emploi public», le Centre d’analyse stratégique (CAS), rattaché au Premier ministre a estimé en février dernier sur la base de données de l’OCDE, que la France avait le taux d’encadrement «le plus faible, avec seulement 6,1 enseignants pour 100 élèves et étudiants, alors que la Suède, la Grèce ou le Portugal dépassent les 9 enseignants».
Le ministre de l’Education rejette cette analyse «Ça ne veut absolument rien dire de comparer l’encadrement à la maternelle et à l’université et d’avoir une moyenne globale » estime Luc Chatel.
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