Au total l’Espagne devra apporter plus de 50 milliards d’euros à son secteur bancaire.
Selon le quotidien espagnol El Mundo, en plus des 19 milliards demandés par Bankia, vendredi, le gouvernement espagnol pourrait demander l’aide du fonds de secours européen afin d’injecter 30 milliards d’euros dans son secteur bancaire si la tension sur les marchés persiste.
La prime de risque espagnole a atteint lundi 28 mai, matin un nouveau record historique, à 509 points de base marquant aindi les inquiétudes liées à cette situation.
Selon une source gouvernementale de centre-droit citée par le quotidien espagnol, si les taux d’emprunt espagnols à dix ans continuent à progresser et la crise grecque se poursuit «l’Espagne pourrait demander de l’aide au Fonds européen de stabilité financière (FESF). C’est une possibilité, même si maintenant toutes les hypothèses sont possibles».
Le journal précise qu’une autre possibilité envisagée par le gouvernement serait de demander l’aide du FMI.
L’Etat espagnol devra injecter 30 milliards d’euros de fonds publics dans les trois établissements bancaires ( Catalunya Caixa, NovacaixaGalicia et Banco de Valencia) placés sous tutelle en raison de leurs importantes difficultés ajoute El Mundo.
Vendredi Bankia, troisième banque du pays a demandé une aide record de 19 milliards d’euros.
Bankia est la banque espagnole la plus exposée au secteur immobilier, avec plus de 30 milliards d’euros d’actifs douteux liés à ses investissements.
Le sauvetage public de Bankia atteindrait 23,5 milliards d’euros, en comptant l’aide de 4,5 milliards d’euros déjà apportée par l’Etat soit un record historique pour le secteur financier espagnol.
Au total l’Espagne devra apporter plus de 50 milliards d’euros
à son secteur bancaire.
Au total l’Espagne devra apporter plus de 50 milliards d’euros à son secteur bancaire.
Un montant colossal qui fait peser des craintes quant à la capacité de l’Espagne à payer seule ces montants.
D’autant que ces événement interviennent à un moment où la discipline budgétaire de l’Espagne est particulièrement surveillée par les marchés et l’Union européenne.
Une porte-parole du ministère de l’Economie contactée par l’AFP a affirmé que la position du gouvernement, de ne demander aucune aide extérieure, n’avait «pas changé».
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