Pour protester contre la réforme du travail mise en place par le gouvernement de droite, plusieurs milliers de manifestants ont envahi dimanche les rues de Madrid et de toutes les villes d’Espagne avant la journée de grève générale prévue pour le 29 mars.
Les manifestations ont rassemblés à Madrid comme à Barcelone, deuxième ville du pays, des dizaines de milliers de personnes, ont indiqué les journalistes présents.
500.000 manifestants à Madrid et 450.000 à Barcelone et 15.000 à Séville et à Malaga auraient été recensés par les organisateurs.
9.000 personnes ont manifesté à Grenade, 5.000 personnes à Valence aunsi qu’à Cordoue, Cadix et Almeria.
Une grande bannière hissée à la Puerta de Alcala, centre de ralliement de la manifestation à Madrid indiquait dimanche « Inutile, inefficace et injuste. Non à la réforme du travail – Grève générale ».
Afin de dénoncer la réforme du travail visant à lutter contre un chômage qui atteint près de 23%, et pour « la défense des services publics », visées par des mesures d’austérité, UGT et CCOO, les deux grands syndicats espagnols avaient lancé un appel à défiler dans 60 Villes Espagnoles.
Dans le centre de Madrid derrière les représentants de l’UGT et de CCOO, les manifestants ont défilé brandissant des drapeaux rouges et des pancartes sur lesquelles étaient inscrites « non à la régression sociale » en scandant « nous ne paierons pas leur dette avec la santé et l’éducation »
Une petite pancarte dans la foule indiquait « Avec ces coupes budgétaires, la consommation baisse et le chômage augmente ».
Un avant goût de la journée de grève générale prévue pour le 29 mars en Espagne.
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