La semaine dernière, les prix de l’essence ont battu un nouveau record historique en France avec 1,5383 euro/litre en moyenne le super sans plomb 95 selon les relevés publiés lundi par la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC).
Le niveau record atteint lors de la semaine arrêtée le 8 avril à 1,5304 euro par litre toutes taxes comprises (TTC) pour le super sans plomb 95 a ainsi été franchi.
Le prix du super sans plomb 98 a atteint le prix moyen de 1,5752 euro/litre réalisant également un record historique ( 1,5676 euro/litre lors de la semaine arrêtée le 8 avril)
En ce qui concerne le gazole, le carburant, le plus vendu en France avec 80% de la consommation totale, celui-ci a atteint 1,3719 euro TTC le litre en moyenne la semaine dernière. ( son record historique de mai 2008 à 1,4541 euro/litre), n’a pas été battu.
Le PDG de Total avait jugé la semaine dernière inéluctable
le prix du litre de super à 2 euros.
Ces prix moyens calculés sur le territoire national par la DGEC, qui dépend des ministères de l’Ecologie et de l’Energie peuvent évoluer à la hausse comme à la baisse, d’un jour à l’autre ou encore selon la station-service.
Si la crise dans les pays du Moyen Orient est la principale cause de cette progression, il existerait par ailleurs selon l’économiste Marc Touati une importante spéculation sur les cours de l’or noir.
La semaine passée le patron de Total, Christophe de Margerie, avait jugé inéluctable le prix du litre de super à 2 euros.
Selon le patron de Total « La vraie question, c’est quand ? Il faut espérer que cela n’arrive pas trop vite, sinon les conséquences seront dramatiques », avait-il déclaré dans Le Parisien.
Nicolas Sarkozy avait réagi en qualifiant ces propos d' »indécents », selon des participants à une réunion avec des députés UMP. « Je vais m’en occuper « , aurait ajouté le Chef de l’état.
Un allégement fiscal en faveur des automobilistes permettant de revaloriser de 4,6% le barème forfaitaire kilométrique a été annoncé la semaine dernière par le gouvernement qui souhaite mettre à contribution la filière pétrolière à hauteur de 115 millions d’euros .
Cette mesure permettrait aux contribuables utilisant de façon importante la voiture pour les besoins de leur travail d’en bénéficier.
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