La mobilisation contre la réforme des retraites a continué lundi à réduire fortement les possibiltés d’acheter du carburant en France pour les automobilistes.

Les stations-service ouvertes sont dans certaines régions de plus en plus rares. Beaucoup d’entre elles sont déjà en rupture de stocks

Lundi après-midi Alexandre de Benoist, délégué général de l’Union des importateurs indépendants pétroliers (UIP, grande distribution) a déclaré à l’AFP que sur l’ensemble des 4.800 stations gérées par Casino, Carrefour, Auchan, Cora, Leclerc et Intermarché, «il y en a quelque 1.500 en rupture d’un produit ou totalement à sec».

Michel-Edouard Leclerc a confirmé lundi sur BFM-Radio, qu’il y avait de «moins en moins d’essence» dans ses stations-service.

Le patron du groupe de grande distribution a ajouté «Au rythme des approvisionnements actuels, il n’y en aura plus d’ici la fin de la semaine, sauf si l’on trouve d’ici là une issue à ce conflit».

En volume 60% des ventes de carburant en France est assurée par la grande distribution, contre 40% à l’Union française des industries pétrolières (Ufip) et aux indépendants.

Ces derniers exploitent les deux tiers des 12.500 stations-service du pays.