Selon le magazine Auto Plus, seulement un radar automatique sur 2 est placé en zone à risques.
L’enquête du magazine Auto Plus révèle que 66% des radars sont installés en dehors des zones dangereuses.
Cette étude a été réalisée en comparant et en superposant la carte de France des tronçons routiers présentant des risques et celle de l’implantation des radars.
Avec 55% de radars placés aux endroits dangereux, la Région PACA fait figure de bon élève le taux baisse à 49% en Champagne-Ardenne, de même qu’en Bourgogne et 45% pour le Limousin.
En revanche, en Bretagne, seulement 10% des radars automatiques sont placés sur ces zones à risques, 18% pour l’Alsace, 21% pour la Basse-Normandie, 23% pour le Languedoc-Roussillon et 27% pour le Poitou-Charentes.
Laurent Hecquet, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes explique « On sait que certains organismes départementaux étaient bien gênés pour trouver ces zones, Et certains radars ont été implantés là où on sentait qu’on pouvait aussi attirer l’attention des automobilistes. »
Il ajoute : « on sait bien que la cause d’accidentologie sur autoroute n’est pas la vitesse aujourd’hui, c’est avant tout l’inattention, la somnolence au volant et la distance de sécurité. (…) Un problème d’acceptabilité sociale sur le thème du contrôle de la vitesse ».
Il prévient : « il faut que les pouvoirs publics ne donnent pas le sentiment aux automobilistes qu’ils essaient des les piéger, parce que ce serait véritablement catastrophique. »
Le ministre aux Transports, Dominique Bussereau, invité de Bourdin Direct sur RMC mardi, a promis « d’améliorer les choses » si nécessaire. Le secrétaire d’Etat aux Transports, qui a notamment défendu l’implantation des radars dans son département de la Charente-Maritime : « on y a installé des radars automatiques à des endroits, après des accidents.
Le ministre a promis de « vérifier ces chiffres. Parce que je pense que les préfets et les directeurs de l’équipement n’ont pas installé des radars en fonction de n’importe quelle lubie. On va regarder carte par carte, région par région et je vous promets de donner dans les 24 heures tous les éléments permettant de se faire une opinion. Et s’il y a des choses à améliorer, on le fera. » a indiqué le ministre.
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