Après les déclarations samedi de François Hollande, dans un entretien au Monde et de Martine Aubry, lors du « Grand rendez-vous » Europe 1/ Le Parisien concernant la nécessité de réduire le déficit à 3% du PIB dès 2013, comme la France s’y est engagée, la porte-parole du gouvernement et ministre du Budget Valérie Pécresse a réagi dimanche

Dans un communiqué Valérie Pécresse estime que les socialistes Martine Aubry et François Hollande « se livrent à une dangereuse compétition sur l’euro, de nature à fragiliser les efforts » des Européens « pour protéger la zone euro ».

« Sur des sujets aussi sérieux, toute tentative

de polémique politicienne doit être écartée ».

« Sur des sujets aussi sérieux, toute tentative de polémique politicienne doit être écartée et seul l’esprit de responsabilité doit l’emporter » ajoute-t-elle.

Successivement les deux candidats à la primaire PS pour 2012 ont lancé un appel sur la crise de la zone euro, Mme Aubry évoquant un « risque d’explosion » de cette zone et M. Hollande « un péril devenu imminent ».

Selon Valérie Pécresse estime tant Martine que François Hollande pratiquent « le double langage ».

Ele ajoute sur la dette « ils se disent préoccupés, mais dans le même temps, ils n’ont eu de cesse de s’opposer à toutes les mesures de redressement des finances publiques engagées depuis 2007 », précise la porte-parole du gouvernement.

Valérie Pécresse cite notamment le « non renouvellement d’un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique », « la réforme des retraites » ou « le refus de la règle d’or » et estime que « le double langage » des deux candidats est « de nature à affecter gravement la crédibilité de la France et à empêcher toute réduction de la dette publique ».

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