Selon le site de l’Express, Alexandre Bompard, « qui brigua – le poste de patron de France Télévisions- encouragé puis lâché par Nicolas Sarkozy, a fort à faire. Jeune loup du Paf à l’excellente réputation, ce quadra a eu sans doute le tord de mener durant tout le printemps dernier, en vu de cette nomination avortée, une campagne trop bruyante, (emmenée par Alain Minc), qui a fini par somptueusement agacer son employeur, à savoir le propriétaire d’Europe 1, Arnaud Lagardère.
Nullement informé de la volonté du patron de la station de se porter candidat à la succession de Patrick de Carolis, l’industriel n’a pas digéré d’avoir appris par la presse, et non par l’intéressé, que France Télévisions lui était possiblement destiné et que les dés roulaient en sa faveur ».
« (…) invoquant les derniers résultats, médiocres, de la station »
L’Express poursuit « Revenu au bercail après son échec, Alexandre Bompard a eu droit à une longue fâcherie de son employeur, au point que beaucoup ont pensé chez Lagardère que les jours du patron d’Europe 1 étaient comptés. Excès de zèle ou envie d’en découdre, (les deux, mon général), le patron de Lagardère Active, la maison mère d’Europe 1, Didier Quillot, qui n’a jamais porté dans son cœur ce proche de François Fillon, passé par Canal+, s’est ainsi mis en tête de décapiter l’intéressé, ce mois-ci. Et d’apporter sa tête à Arnaud Lagardère, lui-même, en invoquant non seulement les derniers résultats, médiocres, de la station, mais aussi l’absence de loyauté du garçon ».
Et le site de conclure : « Seul un net redressement de l’audience d’Europe 1 devrait permettre de calmer les ardeurs et de réinstaller solidement celui dont on cite parfois le nom pour un portefeuille ministériel, dans le cadre du prochain remaniement…Pourvu que Minc ne vende pas la mèche ! »
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