La candidate de EE-LV, Eva Joly pose ses conditions au PS et martèle « Il n’y a pas de plan B » sur la question du nucléaire « si nous n’avons pas l’arrêt du chantier de Flamanville »
Un accord électoral entre son mouvement et le PS en vue de 2012 loque sur la question du nucléaire, et les discussions pour trouver un compromis font l’objet de spéculation par l’UMP.
Eva Joly a affirmé sur TF1 « solennellement, tranquillement, fermement, qu’il n’y aurait pas d’accord avec les socialistes si nous n’avons pas l’arrêt du chantier de Flamanville ».
Ajoutant « Il n’y a pas de plan B ».
Eva Joly précise que dans le cas où aucun accord ne serait trouvé, elle « porterait toute seule toutes les revendications de sortie du nucléaire et tout le programme écologiste et, j’espère, jusqu’au deuxième tour ».
En ce qui concerne les attaques de Jean-François Copé qui reproche au PS de négocier avec EE-LV sur cette question, invoquant la mise en péril d’un million d’emplois en France en cas d’arrêt de l’EPR, Eva Joly a répondu :
« Je dis très solennellement que Monsieur Proglio et Monsieur Copé mentent aux Français.
Le changement de modèle énergétique, le passage dans l’énergie renouvelable crèerait des emplois et des emplois non délocalisables qui vont revivifier le tissu industriel dans nos régions.
Donc c’est un pur mensonge et tout le monde qui analyse le chiffre sait que le million est sorti de nul part et complètement mensonger.
Dans cette affaire Monsieur Proglio se fait la voie de nucléocrates qui ont peur de nous qui ont peur de notre fermeté et du fait que nous allons sans doute réussir un accord » a déclaré Eva Joly.
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