Après la publication des informations de « L’Express » selon lesquelles la journaliste Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande, aurait été l’objet d’un enquête sur une demande visant à « fouiller sa vie privée », l’intéressée juge que le démenti de la préfecture de police ne « suffit pas à dissiper son trouble » a indiqué mardi son son avocate.
Mardi dans un communiqué Me Frédérique Giffard écrit :
« Valérie Trierweiler est très choquée d’apprendre qu’une enquête ait pu être ordonnée et effectuée, aux fins de fouiller sa vie privée ».
« Le démenti opposé par la préfecture de police de Paris ne suffit pas à dissiper son trouble. En effet, « l’Express » fait état de sources policières concordantes, à plusieurs niveaux hiérarchiques, ce qui rend probable l’existence d’investigations la concernant » précise le communiqué.
« Valérie Trierweiler et son avocat vont donc utiliser tous les recours possibles pour obtenir des explications, tant sur l’identité des commanditaires que sur les conditions dans lesquelles cette enquête aurait été menée » ajoute l’avocate Me Giffard.
Et de conclure « Elle n’exclue aucune voie, y compris judiciaire, pour que cette affaire soit élucidée. »
Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant s’est dit offusqué auprès de l’AFP : « Il est temps que la campagne de boules puantes s’arrête! Je suis entièrement d’accord avec Jean-Marc Ayrault, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, qui a dit que si cela était avéré il serait indigné. Moi aussi, si c’était avéré je serais indigné. Cela dit, ce n’est pas avéré du tout » a indiqué le ministre de l’Intérieur.
Une « intrusion inacceptable » pour François Hollande.
François Hollande, a qualifié mardi d' »intrusion inacceptable » l’enquête policière présumée et a demandé que toute la lumière soit faite « sur l’existence ou l’inexistence de ce procédé ».
« Si c’était confirmé, ça en dit long sur la manière dont la droite envisage de mener cette campagne » a estimé M. Hollande lors d’un déplacement à Chambéry, en Savoie.
« Je ne peux pas croire que ça ait pu exister car ce procédé voudrait dire que l’on serait revenu au sommet de l’Etat à des pratiques qui existaient il y a bien longtemps: le fichage, la recherche d’informations, les manoeuvres obscures », a ajouté le candidat à la primaire PS .
« Le ministre de l’Intérieur, le préfet de police doivent au plus vite dire la réalité par rapport aux faits qui ont été évoqués par le journal « L’Express ». Il faut que toute la transparence et les lumières soient faites sur l’existence ou l’inexistence de ce procédé » a-t-il précisé.
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