La prestation de François Hollande qui a présenté lundi aux Français ses premiers vœux de président de la République a été fustigée par les représentants de la droite, de l’extrême-droite et du centre.
Le chef de l’état a réaffirmé lundi son objectif d’une baisse du chômage et a déclaré « il y a un cap, je n’en dévierai pas ».
« François Hollande vit-il dans le même pays que les Français ? »
Pour Marine Le Pen, présidente du Front national, les vœux du président aux Français, ont été jugés ridicules et indécents et totalement en décalage avec la réalité.
Dans un communiqué elle écrit « François Hollande vit-il dans le même pays que les Français ? Son exercice d’optimisme imposé ce soir frisait l’indécence tant il était décalé du vécu réel de nos compatriotes, confrontés à une crise sans précédent, un chômage massif, une pauvreté galopante, des désordres majeurs liés à l’insécurité et à l’immigration ».
« La défense de son bilan est ridicule : de quel ‘redressement’ ose-t-il parler ? La France s’enfonce et les Français avec ! Bref, il est temps que François Hollande chausse les lunettes du réel. Son intervention relevait de la méthode Coué et cette dissimulation du réel ne convaincra personne », précise-t-elle.
La présidente du Front national appelle de ses vœux l’organisation de « référendums, sur les questions liées à l’Union européenne, l’immigration, le mariage homosexuel et la politique économique et sociale ».
La députée UMP des Yvelines Valérie Pécresse a estimé pour sa part « Derrière son optimisme affiché, il y avait un président très clairement dépassé par la gravité de la situation ».
Jean-François Copé, président de l’UMP a déclaré dans un communiqué « Alors que nous espérions une vision lucide de la situation et des décisions courageuses pour notre pays, nous avons assisté à une triste opération d’autosatisfaction, d’un président en manque de crédibilité, qui mène notre pays dans l’impasse », en qualifiant le bilan du président socialiste de « désolant ».
Jean-Louis Borloo le président de l’UDI (centre-droit) estime la situation « peu propice aux investissements » et réclame un plan de relance, le chef de l’Etat a fait un « aveu d’impuissance devant une situation dont il devient le seul responsable ».
Le résident de l’Union des démocrates et indépendants s’interroge : »Qu’attend le président pour proposer un plan massif de relance de l’emploi, qu’attend le président pour mettre en place dès maintenant un réel pacte de compétitivité pour nos entreprises ? ».
Voir aussi :(Vidéo) Canal + : Le Petit Journal (Yann Barthès) spécial 31 décembre 2012
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