Le Quotidien de la Réunion a publié vendredi une missive de Frédéric Mitterrand qui, alors directeur de la Villa Médicis à Rome, apportait un témoignage de moralité dans une affaire où trois hommes sont accusés de viol collectif sur une jeune fille de 16 ans, à La Réunion. Le ministre de Culture a réagi avec des propos très fermes dans une interview au Journal du Dimanche, « Je ne supporte plus ces attaques. C’est immonde ! Il s’agit d’une chose simple que je peux très facilement expliquer. J’ai apporté mon témoignage sur la moralité d’une famille, celle de mon ancienne maquilleuse sur France 2 » déclare-t-il.
Condamnés à des peines allant de huit ans d’emprisonnement à 15 ans de réclusion, les trois hommes, dont l’un était mineur à l’époque des faits, avaient comparu le 27 mars dernier devant la cour d’assises des mineurs. Les faits sont contestés par les trois hommes et un procès en appel est prévu fin octobre.
Agissant comme témoin de moralité de deux des accusés, Frédéric Mitterrand avait écrit au président de la cour d’assises avant le premier procès
«en tant que directeur de l’Académie de France à Rome», en s’engageant «personnellement à faciliter toute mesure de réinsertion», évoquant notamment la possibilité de stages de formation à la Villa Médicis dont il était directeur.
Frédéric Mitterrand raconte dans l’entretion Journal du Dimanche :
« Il y a des années, elle m’avait demandé d’être le parrain de son fils qui porte mon prénom. Je ne l’ai vu que cinq fois dans ma vie. Je n’en sais pas plus. Je me suis occupé de cette femme et de son fils comme je me suis occupé d’autres personnes dans ma vie qui avaient besoin de moi», déclare t-il.
Le miistre de la Culture estime être victime d’un acharnement « dégueulasse». Et évoque la loi Hadopi. «Depuis que je suis arrivé au Ministère de la Culture, j’agis. Il y a eu notamment la loi Hadopi. On veut sans doute me le faire payer. » ajoute-t-il.
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