Mercredi 2 juin sur France Info, le secrétaire d’Etat chargé de la Fonction publique, Georges Tron, a affirmé qu’il n’était « pas question » d’une baisse ou d’un gel des rémunérations des fonctionnaires.

« On n’est pas du tout dans cette actualité là (…)  il n’est pas question d’évoquer ce qui se passe dans à peu près la majorité des pays européens, à savoir la baisse des rémunérations et ensuite le gel des rémunérations », a déclaré le secrétaire d’Etat, « La France ayant plutôt mieux géré » la crise selon le secrétaire d’Etat.

Une rencontre avec les syndicats pour évoquer ces questions est prévu dans quelques semaines.

« On aura une discussion pour voir très précisément où on en est, on verra quelle est l’augmentation ou la stabilisation du point d’indice. On verra quelle est la différence entre le point d’indice et le pouvoir d’achat des fonctionnaires », a poursuivi Georges Tron.

Le secrétaire d’état estime que « le point d’indice a augmenté de 0,5%, et le pouvoir d’achat de plus de 3% ».

En ce qui concerne une possible augmentation des cotisations de retraites des fonctionnaires  le secrétaire d’état a expliqué : « il n’y a aucun sujet tabou, et aucune décision n’est prise ».

« Sur le taux de cotisation, c’est une réalité : il y a trois points d’écart ».

« La question est la suivante : est-ce qu’on peut considérer qu’il est équitable, normal que, pour avoir une retraite qui est à peu près d’un montant équivalent, on paye trois points de plus dans le privé que dans le public », s’est-il  interrogé.