par « Le Canard enchaîné » qui révèle mardi un « ménage » ( prestation privée contre rémunération) pour la Fédération Française du bâtiment.

Le journaliste Benoît Duquesne et Virginie Guilhaume auraient animé au printemps dernier les « 24 Heures du bâtiment », la convention annuelle de la Fédération française du bâtiment qui regroupe l’ensemble des professionnels et lobbyistes du BTP affirme Le Canard enchaîné dans son édition publiée mardi 13août.

Seul le cachet d’Eric Zemmour est cité et serait de 15.000 euros

L’hebdomadaire souligne que Benoît Duquesne a accepté de prêter son image pour un colloque intitulé « défendre nos entreprises pour reconstruire la France » alors qu’il avait précisément consacré l’un de ces magazines d’investigation cet hiver  et dénonçait les spéculateurs immobiliers  sur la chaîne publique.

D’autres que Benoît Duquesne se sont prêtés à des prestations rémunérées pour des organisations privées tels que Patrick Montel et d’autres journalistes du service des sports dont Nelson Monfort a suspendu en 2011 par sa direction pour une collaboration avec Areva rappelle Le Canard.

Egalement citée, Christine Ockrent (compagne de Bernard Kouchner) qui officie sur France Culture qui a été invitée au Congo le 23 juillet dernier, pour animer le Forum Forbes Afrique et s’était rendue au Gabon, dirigé par le contesté Ali Bongo, pour une prestation semblable le mois précédent.

Aucun chiffre sur les prestations des deux intéressés n’ont été communiqué pour leur « pige ».

Seul le cachet d’Eric Zemmour pour un exposé sur la situation économique de notre pays en marge de l’assemblée générale de la fédération du BTP du Vaucluse est révélé par le Canard qui avance le chiffre de 15.000 euros pour une prestation d’une heure,  comprenant déplacement et logement.

Selon l’hebdomadaire satirique, l’éditorialiste du Figaro et de RTL aurait après sa prestation rencontré la députée de la circonscription, Marion Maréchal-Le Pen, « avec laquelle il a beaucoup causé après la sauterie » précise Le Canard enchaîné.

Les syndicats de journalistes dénoncent régulièrement ces pratiques.