Dans un entretien au Monde Christine Ockrent, directrice générale déléguée de l’Audiovisuel extérieur de la France (AEF), en conflit avec le Pdg de la holding indique qu’elle va déposer plainte contre X « dès la semaine prochaine » pour « harcèlement moral ».
Christine Ockrent explique vivre une « torture morale » et ne plus avoir accès « à aucun dossier » depuis quatre mois où elle travaille dans « un climat de violence, d’humiliation et de souffrances intolérables ».
« Il existe une crise au sein de l’AEF qui n’est pas de mon fait, mais dont je suis la victime » regrette Mme Ockrent.
Pour Mme Ockrent l' »attelage » qu’elle formait avec M. de Pouzilhac a « déraillé » et accuse celui-ci de considérer France 24 comme « sa chose, sa propriété personnelle ».
« Il s’est débarassé avec brutalité d’un directeur
de l’information qu’il jugeait trop proche de moi ».
« Il s’est débarassé avec brutalité d’un directeur de l’information qu’il jugeait trop proche de moi et a imposé, contre ma volonté, un directeur de la rédaction qui n’a pas caché qu’il voulait ma décapitation! » estime la directrice générale déléguée de l’Audiovisuel extérieur de la France (AEF).
Ajoutant n’avoir « absolument pas » l’intention de démissionner de son poste et dément les rumeurs selon lesquelles elle négocierait des indemnités de départ.
En ce qui qui concerne les accusations d’espionnage dont fait l’objet une de ses anciennes collaboratrices, Mme Ockrent affirme qu’une enquête privée à l’initiative de M. de Pouzilhac « n’a apporté aucun élément de preuve » à son encontre.
Ce qui a conduit à ce que l’enquête de police soit close « sans même qu’il ait été nécessaire » qu’elle n’ait été entendue.
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